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La sieste en entreprise, travailler en bougeant, des réalités scientifiques ou juste des phénomènes de modes?

De façon générale, on voit émerger une tendence générale qui tent à repenser intégralement notre vision du travail.  Ce phénomène est planétaire, de grandes entreprises type Google ont ouvert la voie du nudge et de la flexibilité. Les sites de bienetre au travail regorges de conseils pour réaménager les espaces en entreprise, repenser le mobilier, les horaires,…

Mais que sont exactement les rythmes cérébraux ? Il s’agit d’oscillations électromagnétiques dans une bande de fréquences définie, résultant de l’activité électrique synchrone d’un grand nombre de neurones du cerveau (les plus connues sont certainement celles du rythme alpha). On peut enregistrer ces ondes cérébrales à l’EEG et c’est ainsi que l’on a pu constater qu’elles variaient en fonction de l’état de vigilance (concentré, distrait…), de l’état émotionnel (joyeux, triste, neutre…) et plus généralement, de tous les paramètres pouvant influencer l’activité cérébrale, y compris une crise d’épilepsie.

Les ondes gamma elles-mêmes apparaissent reliées à des états qualifiés de conscience active, comme le traitement cognitif attentif (par exemple, concentration sur un problème) ou la perception attentive (par exemple, analyse  ou reconnaissance d’une odeur). L’amplitude des ondes gamma indiquerait à quel point se produit une synchronisation de groupes neuronaux, trahissant une conscience accrue ou d’un traitement cognitif ciblé.

Aristote stimulait-il l’hippocampe de ses élèves ?

Quant à l’hippocampe, appartenant au système limbique, il est une structure du cerveau des mammifères qui joue un rôle central dans la mémoire, l’attention et la navigation spatiale. Comme cette dernière nécessite un traitement particulier lorsque la vitesse des déplacements d’un animal augmente, les chercheurs se sont demandé s’il n’était pas possible de relier la forme des ondes gamma à l’augmentation de cette vitesse, par exemple chez une souris.

Mehta et ses collègues ont alors mesuré et enregistré ces signaux électriques provenant de centaines de neurones chez ces animaux en utilisant des microfils vingt fois plus fins qu’un cheveu humain. Près d’une centaine de gigaoctets de données ont ainsi été recueillies chaque jour, assez pour remplir la fameuse bibliothèque du Congrès américain tous les deux mois.

À leur grande surprise, les chercheurs ont alors découvert une corrélation nette entre l’amplitude des ondes gamma dans l’hippocampe et la vitesse des déplacements des souris. En toute logique, bien qu’aucune expérience ne l’ait prouvé directement, on peut donc s’attendre à ce que la capacité de mémorisation et d’apprentissage augmente lorsque l’on marche et encore plus lorsque l’on court. Si bien sûr ce résultat d’expérience est transposable à l’Homme…

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